Léon Degrelle est né le 15 juin 1906, à Bouillon, au coeur des ardennes belge, dans ce qui fut jadis en 1099, le fief du palladin du christ, Godefroy De Bouillon et mort à Málaga en Espagne le 31 mars 1994 .Sa famille était d'origine francaise. En 1935, il se lance dans la bataille politique à la tête de sa propre formation: Rex, soutenue par les éditions Christus-rex.

Degrelle, malgré l'offre d'hitler de rentrer gradé dans la division wallonie, (offre dût à son importance politique, malgré que Degrelle n'avait jamais fait son service national), commenca comme simple légionnaire dans cette aventure. Malgré un avancement rapide, le jeune legionnaire dût faire ses preuves sur le front. A la fin de la guerre, il finit avec le grade de général SS, ce qui prouve sa vaillance aux combats. Combats qui se passaient sur le front de l'est, le pire de tous!

Partie du nord de l'europe jusqu'a l'espagne, il finit sa vie sur la cote de Malaga, fleuron de l'Andalousie,sans jamais rien renié de son passé, avec sa croix de fer toujours accrochés fierement autour du cou.

Commentaire: Lorsque Léon Degrelle parla de la germanité des peuples européens, il l'a fait dans un but bien précis, celui de ne pas faire passé les wallons derriére les flamands qu'hitler favorisait par rapport à la wallonie.Ce discours commence ainsi pour ce qui l'ont déjà entendu: "La germanité est une réalité, peuple germain des pays scandinave, peuple germain de la belgique, de l'autriche et de la france, nous sommes tous des hommes de la même race ....."

Avant la guerre:

Léon Degrelle fut fortement influencé par l'œuvre et la pensée de Maurras. Il étudia le droit à l'Université Catholique de Louvain, mais ne termina pas ses études. Après ses études, il devint directeur en 1930, de la maison d'édition Christus-Rex, maison dépendant de l'Action catholique. Issu d'un milieu conservateur, il se radicalisa assez rapidement et évolua vers des positions proches du fascisme.

Degrelle fonde, en 1932, la revue nationaliste Rex, qui se transforme progressivement en instrument de propagande destiné à la diffusion de son idéologie: le rexisme. Le parti politique Rex, très influencé par les fascismes (Degrelle a rencontré plusieurs fois Mussolini et Adolf Hitler) voit le jour. A la tête du quotidien Le Pays Réel, il réussit à faire élire 21 députés Rexistes lors des élections législatives de 1936. Degrelle subit cependant un revers face à Paul Van Zeeland lors d'une élection partielle en 1937.

La guerre et l'engagement dans la SS:

Lorsque la guerre commence, Degrelle approuve la politique de neutralité de Léopold III. Après l'occupation de la Belgique, le parti rexiste se déchire sur la forme de résistance à tenir, une partie du mouvement s'est toujours voulu neutre voire réticente, quant à une collaboration avec l'Allemagne nationale-socialiste (voir à ce sujet la Cohue de 40 de Léon Degrelle).

Arrêté en 1940 pour actes de collaboration, il fut emmené en France, et échappa de peu au massacre d'Abbeville. Il est libéré par les allemands au début de l'Occupation. Il retourne alors en Belgique et engage le rexisme vers une collaboration plus étroite avec le nazisme.

Degrelle combattit plus tard avec l'Allemagne nationale-socialiste engagée en URSS. Il rejoignit à cet effet, en 1941, la Légion Wallonie (mise sur pied par Fernand Rouleau), qui combattit aux côtés de la Wehrmacht (août 1941 - juin 1943) et des Waffen SS (juin 1943-mai 1945) sur le front russe. Parti comme simple grenadier, il gagna ses galons, jusqu'à ceux de SS-Obersturmbannführer, c'est-à-dire lieutenant-colonel, au début de 1945. Les autres promotions lui furent accordées par Himmler en mai 1945, après qu'Hitler eut destitué le chef de la SS, le 28 avril 1945, soit peu avant son suicide et la capitulation sans condition du Reich le 8 mai.

Adolf Hitler le décora (février 1944) de la Ritterkreuz (croix de chevalier), une des plus hautes distinctions allemandes, à laquelle vinrent s'ajouter les feuilles de chêne (août 1944). Degrelle a prétendu qu'il lui aurait dit  : « Si j'avais un fils, j'aimerais qu'il vous ressemble »

L'exil en Espagne:

À la fin du mois d'avril 1945, Léon Degrelle abandonne la Légion Wallonie (qui combat dans la région de Prenzlau) et prend la fuite vers le nord. Il traverse le Danemark et la Norvège, deux pays qui sont toujours sous contrôle allemand. Il atteint Oslo, où il réquisitionne un avion léger (celui du ministre allemand Speer). Avec cinq compagnons, il survole une grande partie de l'Europe libérée avant d'atterrir en catastrophe sur une plage de San Sebastian dans le nord de l'Espagne.

Il y trouve refuge ; les demandes d'extraditions n'aboutiront jamais, pas plus que les tentatives d'enlèvements, la duchesse de Valence allant jusqu'à menacer Franco de mort si Degrelle devait être extradé.

À la libération, il est jugé pour trahison en Belgique et condamné à mort par contumace. Sa famille, restée en Belgique, est prise à partie: son frère est assassiné, ses sœurs et belle-sœurs sont incarcérées (dont une avec son bébé), tout comme ses parents, âgés de 79 et 81 ans

Léon Degrelle s'éteint à l'âge de 87 ans dans la soirée du jeudi 31 mars 1994 à la clinique de Parque de San Antonio où il avait été admis le 10 mars en raison d'insuffisance cardiaque. Il est incinéré le lendemain et ses cendres sont dispersées au-dessus de la Belgique par un ancien capitaine de la SS Wallonie.