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VIP-Blog de hakenkreuz
  • 193 articles publiés
  • 37 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/08/2006 18:21
    Modifié : 17/01/2007 23:42

    Garçon (29 ans)
    Origine : 57
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    [ Nazisme / Occultisme ] [ Pays d'europe ] [ Personnalités ] [ Faits et documents ] [ Actualité ] [ Textes et auteurs ] [ Disques, films et media ] [ Procés de Nuremberg ]



    La version de Jean Mabire.
    (Mourir à Berlin, Jean Mabire, Librairie Arthème Fayard, 1975)

    Dans les premiers jours du mois de mai 1945, une douzaine de SS français
    se rendent sans combat aux troupes américaines. Certains appartiennent
    au régiment Hersche, comme l'Ostuf Krotoff. D'autres sortent des
    hôpitaux, comme en témoigne la fiche d'évacuation qu'ils portent sur
    leur uniforme. Le lieutenant Briffault, un ancien de la LVF, n'a pas
    servi dans la Waffen SS et s'est retiré avec I'état-major du PPF, sur
    les bords du lac de Constance.

    Les Américains internent les Français avec des prisonniers allemands
    dans la caserne des chasseurs de montagne de Bad Reichenhall.
    Le 6 mai 1945, des éléments de la 2e division blindée du général
    Leclerc, poursuivant leur avance en Bavière, occupent la petite ville.
    En apprenant que leurs gardiens vont être relevés par des gaullistes,
    les SS français décident de s'évader. Ils réussissent à franchir la
    clôture de la caserne; et parviennent dans un petit bois qui se trouve
    à proximité. Mais leur fuite est rapidement découverte. Ils sont
    encerclés par deux compagnies de la 2e D.B. et placés sous surveillance.
    Contrairement à ce qui a été longtemps affirmé, le général Leclerc vint
    s'entretenir en personne avec eux, comme en témoignent Ies photographies
    prises par un correspondant de guerre.

    Comme il leur reproche d'avoir revêtu l'uniforme allemand, les
    prisonniers rétorquent qu'il porte lui-même un uniforme américain. Le
    général Leclerc, devant cette « attitude insolente », décide de faire
    fusiller les douze SS français.

    Il n'y aura aucun jugement d'un tribunal militaire, même improvisé.
    L'exécution ne doit laisser aucune trace et certains des fusillés seront
    même recherchés plus tard par les autorités judiciaires... Le général
    Leclerc accordera seulement aux condamnés l'assistance d'un prêtre
    catholique.

    L'exécution aura lieu, par trois groupes de quatre hommes, le 8 mai
    1945, le jour même de la fin de la guerre, alors que les combats ont
    partout cessé en Allemagne.

    Dans l'après-midi, les douze prisonniers sont conduits en camion jusqu'à
    Karlstein, ou plus exactement au lieu-dit Ruglbach ou Kugelbach. L'une
    des victimes a soif mais on refuse de lui donner une goutte d'eau.
    Lorsqu'il est annoncé qu'on les fusillera en leur tirant dans le dos,
    les prisonniers protestent violemment et demandent le droit de se tenir
    en face.

    Le père Maxime Gaume, ancien missionnaire au Dahomey et aumônier dans la
    division Leclerc, est le seul témoin actuellement connu de l'exécution.
    Son témoignage a été communiqué aux familles des victimes identifiées et
    reproduit dans le numéro spécial de la revue Historia consacré à la SS
    internationale: «Après que la décision eut été prise à I'état-major de
    la division de fusiller les prisonniers sans jugement, le père Fouquet,
    aumônier divisionnaire, me donna I'ordre d'assister ceux-ci dans leurs
    derniers moments. Le jeune lieutenant qui reçut l'ordre de commander le
    peloton d'exécution n'appartenait d'ailleurs pas à mon unité et était
    complètement affolé d'avoir à exécuter un pareil ordre, se demandant
    même s'il n'allait pas refuser d'obéir. II résolut alors de faire au
    moins tout ce qui était en son pouvoir pour adoucir les derniers
    instants des victimes - et communia même avec eux avant l'exécution. Un
    seul refusa les secours de la religion; trois d'entre eux déclarèrent
    n'avoir aucun message à faire transmettre à leur famille. La fusillade
    se fit en trois fois: par groupe de quatre, de sorte que les derniers
    virent tomber leurs camarades sous leurs yeux. Tous refusèrent d'avoir
    les yeux bandés et tombèrent bravement aux cris de « Vive Ia France».
    Conformément aux instructions reçues, je laissai les corps sur place.
    Les corps demeureront sur le terrain et seront enterrés seulement trois
    jours plus tard par des soldats américains. C'est alors que les noms des
    fusillés sont inscrits sur des croix de bois qui disparaîtront par la
    suite.

    Les habitants d'une ferme située à proximité se rappellent très bien de
    I'affaire mais ils ne pourront donner aucun renseignement précis: ils
    avaient bien compris ce qui se passait lorsqu'ils remarquèrent les
    préparatifs, mais ils se cachèrent ensuite, ne voulant pas être témoins
    d'une affaire dont ils redoutaient les suites désagréables.

    Le 6 décembre 1948, une enquête est cependant entreprise, à la demande
    de la famille d'un des fusillés.

    Mais elle ne donne encore aucune précision en ce qui concerne la capture
    et l'attitude des victimes, ainsi que les circonstances de leur mort.
    Enfin, le 2 juin 1949, on exhumera les cadavres de la clairière de
    Karlstein. Ils seront alors placés dans le cimetière communal de Sankt
    Zeno, à Bad Reichenhall. La tombe commune se trouve encore là
    aujourd'hui, exactement dans « Gruppe 11, Reihe (rangée) 3, n° 81 et 82».








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